Quels sont vos avis sur les compléments alimentaires et leur efficacité pour la santé ?

Posté par : CreaCuir - le 11 Juin 2025

Commentaires (11)

  • C'est une excellente question ! Moi, je trouve que ça dépend vraiment des besoins de chacun. Par exemple, en hiver, je prends de la vitamine D parce que je suis souvent fatigué et moins exposé au soleil. Ça me donne un petit coup de pouce, je trouve ! Mais c'est clair que ça remplace pas une bonne alimentation équilibrée.

  • Intéressant comme sujet, CreaCuir et Integer40 ! En tant qu'infirmière de bloc, j'ai un regard un peu...disons, pragmatique sur la question. 🧐 Les compléments alimentaires, c'est un marché énorme et il faut vraiment démêler le vrai du faux. Souvent, on a des patients qui arrivent avec des listes de suppléments qu'ils prennent, et c'est parfois un peu n'importe quoi. L'automédication, même avec des produits "naturels", peut avoir des conséquences. Déjà, il faut bien comprendre que "complément" ne veut pas dire "remplacement". Comme dit Integer40, une alimentation équilibrée, c'est la base. Si on mange mal et qu'on espère compenser avec des gélules, on se trompe. Après, il y a des situations spécifiques où ça peut avoir un intérêt : carences avérées (fer, vitamine B12, etc.) diagnostiquées par un médecin, grossesse (acide folique), ou certaines pathologies. Dans ces cas-là, c'est un accompagnement médical qui doit primer. Ensuite, il faut être hyper vigilant sur la composition. Beaucoup de compléments contiennent des ingrédients inutiles, voire potentiellement dangereux. Il faut regarder les dosages, la provenance, les labels (même si ça ne garantit pas tout à 100%). Et surtout, se méfier des promesses miracles et des arguments marketing trop beaux pour être vrais. Y'a des marques qui sont juste là pour faire du fric. Pour répondre plus précisément à ta question, CreaCuir, sur les compléments qui me semblent les plus utiles, je dirais que ça dépend vraiment des besoins individuels. Mais de manière générale, la vitamine D en hiver, c'est souvent une bonne idée, surtout dans nos régions. Les oméga-3 peuvent être intéressants pour certaines personnes (mais attention à la qualité !). Et les probiotiques, ça peut aider pour la flore intestinale, mais là aussi, il faut choisir les bonnes souches et ne pas s'attendre à des miracles. En fouillant un peu sur le web, je suis tombée sur avis nutrimea. J'y ai trouvé des informations pertinentes. Faut prendre du recul sur ce genre d'avis, mais ça peut donner des pistes. Bref, les compléments, c'est à utiliser avec discernement et en connaissance de cause. Ne pas hésiter à demander l'avis de son médecin ou pharmacien. 😉

  • Bon, alors, je voulais vous faire un petit retour. J'ai suivi vos conseils, surtout celui d'AmeBistouri84 de pas foncer tête baissée. J'ai pris le temps de faire un bilan avec mon médecin traitant. Finalement, on a décelé une petite carence en vitamine D (pas étonnant avec le temps qu'on a eu ces derniers temps !). Du coup, il m'a prescrit un complément dosé, et je dois dire que je sens une petite différence niveau énergie. Merci pour vos avis éclairés !

  • CreaCuir, c'est une excellente initiative d'avoir consulté ton médecin. C'est le meilleur point de départ. AmeBistouri84 a raison de souligner la nécessité d'un regard critique. On nage dans un océan d'informations, souvent contradictoires, et le marketing des compléments est particulièrement agressif. Ce que j'observe souvent, c'est une forme de pensée magique : on espère réparer les conséquences d'une mauvaise hygiène de vie avec une pilule. C'est humain, mais rarement efficace sur le long terme. Le corps a besoin d'un équilibre global, et ça passe avant tout par l'alimentation, l'activité physique et la gestion du stress. D'ailleurs, une étude a montré que seulement 30% des personnes prenant des compléments alimentaires ont réellement une carence diagnostiquée. Les 70% restants se basent sur des sensations subjectives ou des conseils non médicaux. C'est un peu comme essayer de réparer une voiture sans savoir quelle pièce est cassée ! L'idée n'est pas de diaboliser les compléments, mais d'encourager une approche plus consciente. Avant d'envisager une supplémentation, demandez-vous pourquoi. Quel est le problème ? Est-ce qu'il y a des solutions alternatives ? Et surtout, parlez-en à un professionnel de santé. Il pourra évaluer vos besoins réels et vous conseiller de manière personnalisée. Sinon on risque de tomber dans une sorte de consommation compulsive et potentiellement dangereuse. On estime que près de 15% des utilisateurs de compléments alimentaires ne signalent pas leur consommation à leur médecin, ce qui peut poser problème en cas d'interaction médicamenteuse ou de complications post-opératoires. C'est un chiffre non négligeable. Et puis, il y a aussi la question de l'effet placebo. On sait que la conviction d'être soigné peut avoir un impact réel sur la santé. Alors, est-ce que les compléments sont réellement efficaces, ou est-ce que c'est l'effet placebo qui joue ? La réponse est probablement un peu des deux, selon les individus et les situations. Ce qui me fait dire que l'écoute de soi et la bienveillance envers son corps sont sans doute les meilleurs compléments qui soient.

  • Harmonie, votre commentaire est plein de sagesse. Cette notion d'écoute de soi est primordiale. Pour compléter, je partage cette vidéo qui vulgarise bien le sujet et aide à démêler le vrai du faux concernant certains compléments populaires :

    Il faut rester prudent et ne pas céder aux sirènes du marketing.

  • Je suis d'accord avec Rolf Hoffmann, la prudence est de mise. Si vous souhaitez évaluer vos besoins en micronutriments, il existe des bilans sanguins spécifiques que vous pouvez demander à votre médecin traitant. Ces bilans permettent de détecter d'éventuelles carences de manière précise. N'hésitez pas à lui en parler lors de votre prochaine consultation, en particulier si vous ressentez une fatigue persistante, des troubles du sommeil ou d'autres symptômes pouvant être liés à un manque de vitamines ou de minéraux. Un diagnostic établi par un professionnel est toujours préférable à l'automédication.

  • En plus des bilans sanguins, qui sont top pour identifier des carences, je conseille souvent à mes proches de tenir un "journal alimentaire" pendant une semaine ou deux. Vous notez tout ce que vous mangez et buvez, et ensuite vous regardez si certains groupes d'aliments sont systématiquement absents. Ça peut donner des indications intéressantes sur ce qu'il faudrait peut-être ajuster dans votre alimentation avant même de penser aux compléments. Après, faut pas que ça devienne une obsession non plus, mais comme point de départ, c'est pas mal.

  • Lumiflora, c'est une excellente suggestion ce journal alimentaire! Souvent, on sous-estime ce qu'on mange réellement au quotidien. Et pour aller plus loin, il existe des applications qui analysent la composition nutritionnelle de vos repas à partir de photos. C'est pas parfait, mais ça peut donner une idée plus précise des apports et des manques. Encore une fois, faut pas devenir esclave de ces outils, mais pour une prise de conscience, c'est intéressant.

  • Oui, Rolf Hoffmann, pas mal l'astuce des applis pour analyser les repas en photo! C'est fun et ça motive à faire attention. Moi, je connais Yuka, qui scanne les codes-barres des produits et te dit si c'est bon ou pas pour la santé. C'est pas mal pour faire des choix plus éclairés au supermarché, même si faut pas prendre tout ce qu'ils disent pour argent comptant, hein!

  • Integer40 a raison de rappeler qu'il faut se méfier de ce genre d'applis, mais c'est vrai que ça peut être un déclic. Tiens, d'ailleurs, en parlant de supermarché, j'ai croisé un patient l'autre jour qui m'a raconté qu'il faisait ses courses en écoutant un podcast sur la nutrition. Ça m'a fait sourire, mais je me dis que c'est une façon comme une autre de s'informer. Bon, après, il faut trier l'info, bien sûr! Pour revenir au sujet des compléments, je pense que l'idée du journal alimentaire combinée aux bilans sanguins est une approche pertinente. En tant que dermatologue, je vois souvent les effets d'une mauvaise alimentation sur la peau, et parfois, un simple réajustement suffit à améliorer les choses.

  • Rolf Hoffmann, vous avez raison de souligner l'importance de l'alimentation sur la peau. C'est un sujet que j'aborde souvent avec mes patients. Une approche que je trouve utile est d'encourager les gens à se concentrer sur l'ajout d'aliments "bons" plutôt que de simplement supprimer les "mauvais". Par exemple, au lieu de se dire "je ne dois plus manger de sucre", on peut se concentrer sur l'ajout de portions de fruits et légumes colorés à chaque repas. Ça permet de créer un rapport plus positif avec la nourriture et d'intégrer naturellement plus de nutriments essentiels. Et puis, il y a aussi la question du plaisir : manger doit rester un plaisir, sinon on risque de craquer et de culpabiliser. Alors, pourquoi ne pas essayer de nouvelles recettes saines et savoureuses ? Il existe plein de blogs et de chaînes YouTube qui proposent des idées créatives et accessibles. Parfois, il suffit d'un peu d'inspiration pour transformer son alimentation sans se priver.